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Publié le 03 juil 2020.
Cyril Geoffroy a intégré le Cycle Supérieur de Management de l’EDHEC (CSM) en janvier 2017 alors qu’il occupait un poste de commercial. Son objectif ? Briser le plafond de verre et accéder à des responsabilités de manager. Une transformation qu’il a opérée avec brio, porté par la dynamique collective et introspective de ce programme de formation en management. Dans le cadre d’une Conférence Trajectoires, il est revenu sur son expérience et sur l’impact qu’a eu le CSM sur sa carrière.
Au départ, j’étais conseiller commercial au sein du groupe Solocal (anciennement Les Pages Jaunes), une agence de communication digitale qui accompagne les TPE et PME dans le déploiement de leurs campagnes internet. Mon métier consistait alors à démarcher notre portefeuille de clients pour leur proposer nos services en matière de communication et de prospection.
Commercial depuis toujours, j’avais envie d’évoluer. À 40 ans, j’avais déjà eu des expériences managériales ponctuelles, mais je sentais que je devais briser un certain plafond de verre si je souhaitais aller plus loin. Pour cela, il me fallait acquérir certaines compétences clés : j’ai donc entrepris un projet d’évolution et de formation en plusieurs étapes. J’ai d’abord validé un Master 1 de Responsable communication en validation des acquis de l’expérience (VAE). Ensuite, j’ai embrayé sur le Cycle Supérieur de Management , la formation en management d’EDHEC Executive Education, obtenant ainsi l’équivalent d’un Master 2 (niveau Bac + 5).
Pour maximiser mon employabilité et briser enfin le plafond de verre qui m’empêchait de progresser, j’avais besoin d’un contenu pédagogique de haut niveau. Mais je voulais aussi apposer sur mon CV le sceau d’une école prestigieuse et reconnue. J’ai choisi l’EDHEC parce que dans le Nord de la France, dont je suis originaire, cette école a un rayonnement très fort. Elle incarne un modèle d’école de commerce à la fois prestigieuse et humaine. Par ailleurs, son slogan "Make an Impact" me parlait particulièrement.
Cette formation en management était une démarche totalement personnelle, mais je savais que mon employeur – comme c’est souvent le cas dans les grands groupes – accepterait probablement de me soutenir. Je n’ai pas eu besoin de beaucoup négocier, mais nous avons tout de même échangé au sujet du rythme de formation. J’ai choisi de suivre le programme à Paris, car c’est le format qui me permettait d’équilibrer mon planning au mieux et d’assurer la continuité de ma vie professionnelle.
J’ai été très marqué par l’expérience humaine qu’a représenté ce programme, notamment par la diversité des profils des participants. Nous n’avons pas l’habitude de côtoyer autant de gens différents dans notre vie professionnelle, ni personnelle d’ailleurs ! Au sein du CSM, j’ai pu échanger avec des gens issus d’univers, de métiers et de postes très différents. Chacun apporte sa propre vision, ses propres problématiques. Un technicien n’intellectualise pas les choses de la même manière qu’un commercial ! Dans la mesure où nous avons été amenés à travailler en équipes et à échanger très intensément, cette diversité était une richesse immense, un véritable moteur.
Le contenu des cours et la qualité des intervenants m’a également impressionné : j’ai bénéficié d’un enseignement haut de gamme, à la fois dense et profondément opérationnel. Ce diplôme n’est pas juste un titre prestigieux : il nous donne de vrais outils pour faire évoluer notre parcours.
Suite au CSM, mon évolution s’est faite en interne. De commercial, je suis devenu responsable des ventes – une évolution importante, qui arrive rarement. J’encadre désormais une équipe regroupant 6 conseillers et 2 responsables grands comptes. Je manage le développement commercial, les objectifs de mon équipe, les formations, le travail en transverse avec les autres services… Je crois que j’ai bel et bien brisé le plafond de verre !
Suivre cette formation en management m’a permis d’être prêt à me positionner sur le marché du travail, en développant une vision nette de qui j’étais, de mes aspirations, de ma valeur et de ma légitimité. J’avais toutes les clés en main pour chercher de nouvelles opportunités. J’ai commencé à chercher un poste en externe, mais je me suis également adressé à mon employeur. J’avais suffisamment gagné en confiance pour lui faire part de mon besoin d’évolution, ce qui me semblait impossible auparavant.
Ce processus de transformation initié lors du CSM s’est poursuivi bien au-delà du diplôme, notamment grâce aux dispositifs mis en place par EDHEC Alumni pour nous accompagner dans notre évolution. Dans le cadre du programme Ambassadeurs, j’ai ainsi bénéficié de l’expertise d’une autre Alumni de l’EDHEC, directrice des Ressources humaines d’un grand groupe. Elle m’a notamment accompagné pour repenser mon CV en profondeur. En rejoignant l’EDHEC on intègre vraiment une famille, un réseau très fort. Cela fait partie des valeurs humaines qui avaient nourri mon choix au départ.
Comme je manage des commerciaux, la dimension "pilotage de l’humain" est essentielle pour moi au quotidien. Je me replonge régulièrement dans les cours que nous avons eu sur les profils psychologiques et les personnalités, par exemple. Les ressources liées à la gestion de la performance et de la transformation me sont également utiles, puisque mon groupe est engagé dans un processus de transformation depuis plusieurs années : il est passé du papier au digital avec ce que cela comporte de nouveaux besoins, savoirs et cultures à développer.
Ce projet était totalement opérationnel : nous l’avons mené auprès d’une entreprise existante, sur des problématiques réelles auxquelles il fallait apporter des réponses opérantes. Avec mon groupe, nous avons travaillé pour une société de services numériques. Il nous a fallu faire une synthèse de tout ce que nous avions appris, mobiliser des techniques d’audit spécifiques et faire des préconisations fiables et opérationnelles. L’occasion de constater que notre esprit d’analyse, de synthèse et de proposition avait totalement changé depuis le début du programme.
Ce projet a représenté un travail très dense – nous avons passé plusieurs week-ends en immersion totale, en particulier à la fin. Mais cela a été très riche : j’ai constaté à plusieurs reprises que l’évocation du projet intéressait fortement les recruteurs. Il représente un argument tangible sur le marché du travail – c’est une valeur ajoutée clé, qui a fait du CSM la meilleure formation en management par rapport à ma situation professionnelle.
La dimension introspective du programme a été très importante pour moi. Le coaching m’a permis de clarifier qui je suis et d’être mûr pour me lancer à nouveau sur le marché du travail. C’est un dispositif qui permet à chacun de trouver ce dont il a besoin, en fonction de ses problématiques propres. Pour ma part, j’en suis ressorti changé.
En effet, le CSM exige un engagement fort. Les 3 jours de cours par mois sont comme une parenthèse, presque hors du temps. Mais entre ces sessions de vie "étudiante", la charge de travail est importante. Le e-learning inclut des classes virtuelles, des quizz pour valider ses connaissances, des échanges avec son groupe de travail…). Je me suis efforcé d’être assez régulier, mais c’est un véritable challenge dont il faut avoir pleinement conscience avant de se lancer.
J’aurais un seul conseil : profitez à fond ! Investissez-vous humainement, car le programme vous offre un environnement ultra-bienveillant, le meilleur contexte possible pour sortir de sa zone de confort.
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Pour en savoir plus sur le Cycle Supérieur de Management : https://executive.edhec.edu/fr/csm